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Faits marquants

Vers des pratiques « zéro-phyto » pour lutter contre les maladies majeures du rosier

Domaine : Végétal, animal, systèmes

Gestion agroécologique des bioagresseurs

Contact(s) : Vanessa Soufflet-Freslon
vanessa.soufflet-freslon@institut-agro.fr

Mildiou sur feuilles de rosier

Les obtenteurs et producteurs de rosiers sont demandeurs de méthodes alternatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques conventionnels, d’autant plus que les utilisateurs finaux des produits ornementaux font face à une réglementation leur interdisant toute utilisation de ces produits (Plan Ecophyto II+, loi Labbé).

Afin d’atteindre une protection suffisante de plantes, tout en respectant la santé humaine et l’environnement, un projet de recherche impliquant des enseignants-chercheurs de l’école vise à proposer des produits de substitution aux pesticides (produits de biocontrôle/substances de base) en y associant la résistance variétale.

Ce projet, porté par l’équipe Génétique et Diversité des plantes Ornementales de l’IRHS (Institut de Recherche en Horticulture et Semences), est développé en partenariat avec d’autres équipes de l’IRHS (équipes Fungisem, ResPom et EcoFun), l’Unité Expérimentale Horticole, Vegenov, la station expérimentale du CATE, la station ASTREDHOR MEDITERRANEE et des producteurs/obtenteurs de rosiers (Pépinière CHASTEL, Société Nouvelle des Pépinières et Roseraies Georges DELBARD et SCEA SIRPHE). Il est financé par l’appel à projets national Ecophyto 2020-2021.

L’objectif est d’évaluer l’efficacité et caractériser le mode d’action de ces produits contre la maladie des taches noires, l’oïdium et le mildiou chez des rosiers présentant différents fonds génétiques, ce qui permettra à terme de proposer une solution intégrée capable de réduire la sensibilité du rosier à ces 3 maladies.  

Les résultats permettront ainsi d’accompagner les gestionnaires des JEVI (Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures) publics et privés dans le changement de leurs pratiques afin de tendre vers le « zéro phyto », et d’accélérer le déploiement de solutions alternatives aux pesticides auprès des obtenteurs et producteurs de rosiers.

Chiffres clés

480cadres scientifiques

13unités de recherche dont 11 UMR

8écoles doctorales

3instituts Carnot

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